Une méthode pour décoder les pleurs des bébés

Répondre aux besoins des enfants est la principale mission des professionnels Petite Enfance.

Mais encore faut-il savoir les identifier…

Bébé pleure…

Un pleur est un pleur, quand on n’entend que cela. En tant qu’accueillant(e), notre mission est de satisfaire les besoins de l’enfant, de lui assurer une sécurité physique et psychique.

Pas si simple quand on accueille un nourrisson, que nous devons prendre le temps de le connaître, de repérer ses signes propres qui nous indiquent qu’il a faim, sommeil, etc…

Il pleure… et nous nous retrouvons à chercher, à tâtonner, à proposer différentes choses et parfois à ne pas savoir quoi faire face à l’émotion qu’il exprime.

Pour accompagner le tout petit dans son émotion, encore faut-il savoir de quoi il s’agit : pleure t-il de faim ? A t-il sommeil ? Son étiquette de body le gène-t-il ? A t-il un rôt coincé ????????

Un méthode pour décoder ses pleurs

Priscilla Dunstan, musicienne australienne à l’oreille absolue, a fait une découverte à la naissance de son enfant : tous ses pleurs n’étaient pas les mêmes. Elle a donc étudié de près ce que lui disait son bébé et en a identifié différents phonèmes qu’elle a réussi à faire correspondre au besoin qu’il exprimait.

Cette “langue universelle du nourrisson” (jusqu’à 4 mois) a été prouvée en observant des tout petits (à travers 5 pays et 30 ethnies différentes) qui utilisent tous le même “dictionnaire” pour la faim, la fatigue, l’inconfort, les gaz, et le rôt coincé.

La traduction des pleurs des bébés

Faites dérouler de gauche à droite les images, et avec le son, ce sera encore mieux !

Cette formidable découverte est un outil qui peut aider les professionnels en crèche à se sentir moins au dépourvu face aux pleurs des enfants. Ces pleurs qui, quand nous n’arrivons pas à les comprendre demandent une gestion de nos propres émotions : stress, agacement, colère, tristesse peuvent pointer lorsque nous nous sentons démunis. Émotions qui en plus sont transmises à l’enfant, qui était déjà dans un état d’inconfort.

Cela permet également d’agir et ne plus subir, en affûtant notre écoute. Plus à l’aise dans l’accompagnement des tout-petits, la confiance en soi des éducatrices s’en trouvera naturellement rehaussée.

Pour en savoir plus : Priscilla Dunstan, “Il pleure, que dit-il ?”

pleurs bébé